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I LOVE HARVARD
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    Escape (Strozzi)
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    Lien du postSam 26 Jan - 16:25
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    Lucrezia. Ton tout, ta moitié. Tu ferais n'importe quoi pour elle et c'est justement ce que tu allais faire aujourd'hui. Elle t'avait appelé à l'aide. Elle t'avait envoyé ce message un peu plus tôt dans la matinée. Elle voulait que tu l'aides à s'enfuir de cet hôpital qu'elle ne supportait plus. Tu étais déjà allé la voir, pour savoir comment elle allait quelques jours plus tôt. Tu l'avais trouvé bien faible après cet terrible accident… Tu avais cru la perdre. Cette simple idée te terrifiait. Tu serais prêt à échanger ta vie pour sauver la sienne. Vous avez élaboré une stratégie pour cette fugue. Vous vous étiez un peu imaginés un plan comme dans les films. A savoir si cela allait marcher dans la réalité. Celle l'avenir allait vous le dire. Ton âme d'artiste te donnait un peu des idées extravagante et loufoque. Tu avais donc enfilé un blouse d'infirmier. Va savoir si tu allais passer "en toute discrétion" dans le Massachussetts General Hospital. Tu retiens ton souffle dans le couloir. Tu avais opté pour une heure stratégique. La pause midi. Pas un chat dans les couloirs, tout le monde vague à ses occupations. Tu marches, en essayant de faire le moins de bruit possible. Tous tes sens sont démultipliés. Tu y es presque Lu t'avait donné le numéro ainsi que l'étage de sa chambre. Pas chance, elle était toute seule, pas de compagnon de chambre. Dieu merci. Tu n'es plus qu'à quelques mètres quand soudain tu entends des pas. Tu fais volte face et te planques derrière la première porte que tu trouves. En d'autres termes, le placard à balais. Tu pousses un soupir exaspéré de la situation. C'était cliché. Totalement. Tu calmes ta respiration. Quand soudain, une vibration. Tu venais de recevoir un message. Quel con. Dans le feu de l'action tu avais oublié de mettre ton téléphone en silencieux. C'était Lucrezia, qui s'inquiétait et s'impatientais par la même occasion. Tu veilles à mettre en silencieux ton téléphone, écoutes à travers la porte. Tu l'ouvres discrètement. La voix est libre. Tu peux enfin atteindre ton but. Tu marches sur la pointe des pieds et tu attends enfin la porte 315. La chambre de ta soeur. Tu pousses doucement la porte avant de la refermes à clé derrière toi. Comme ça, vous serez tranquilles quelques minutes pour mettre en oeuvre la suite de votre plan. Tu t'approches de ta soeur, un sourire aux lèvres, heureux de la revoir, mais aussi tu retiens ton rire. Votre idée était vraiment stupide, tu avais l'impression de retomber en enfance lorsque vous faisiez les 400 coups dans votre manoir familial.
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    Lien du postMar 29 Jan - 15:07
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    ( so look me in the eyes, tell me what you see, perfect paradise, tearin' at the seams. i wish i could escape, i don't wanna fake it, wish i could erase it, make your heart believe @lorenzo strozzi )


    L'enfermement, l'isolation. On t'infantilise, on crée ta dépendance, on brise ta confiance, le tout pour mieux te contrôler. T'as l'impression d'avoir vécu ça toute ta vie, que ça soit avec tes parents ou bien à l'école. T'as du potentiel Lucrezia, et personne sait comment te manipuler de peur de te voir imploser. L'autre jour, t'as retrouvé Stella dans les couloirs de ta prison immaculée, t'es passée du deuil à la joie, puis de la joie au désespoir. Elle n'est pas morte, mais elle n'est plus elle non plus. L'étoile a perdu sa lueur et t'as plus la force pour la raviver. Tu seras jamais suffisante à leurs yeux, tu dois l'accepter. Tu t'es effondrée, t'as cédé à ta propre démence et on t'as cloîtrée dans ta propre chambre, les veines blindées de morphine. C'est pas faute d'avoir demandé à partir, mais là encore t'es parents ont usé de leur influence pour contenir tes désirs d'évasion. Mais t'es pas seule Luce, tu l'as jamais vraiment été. Depuis gamine vous êtes deux, alors tu te tournes vers ton meilleur allié pour une énième faveur. Ton téléphone soigneusement caché son ton lit d'hôpital, t'as juste le temps de lui demander de venir te chercher. Les calmants jouent avec ton esprit alors tu t'inquiètes à chaque minute qui passe sans le voir débarquer dans ta chambre. Et s'il t'avait abandonnée lui aussi ? Et si vos parents avaient déjoués vos plans ? Tu délires à moitié, mais tu reviens soudainement à la raison lorsque son visage apparaît finalement dans ton champs de vision. « Lorenzo !» que tu t'exclames avant de porter ta main à ta bouche. Vous devez être discrets et rapides, mais tu prends tout de même quelques secondes pour le serrer dans tes bras. T'es tellement soulagée de le voir là. « Merci merci merci. » il ne réalise probablement pas à quel point c'est important pour toi, à quel point tu deviens folle ici. Ce n'est pas juste une autre de tes lubies, c'est une véritable nécessité. Un jour de plus et tu aurais finit par t'échapper par tes propres moyens. Une fois vos retrouvailles terminées, tu te redresses et lui fais signe d'attaper la chaise roulante mise à ta disposition pour tes balades quotidiennes. « C'est bien. T'es mon infirmier et tu me fais prendre l'air. » tu lui expliques la première partie de votre plan. Evidemment c'est la plus simple. Tant que vous restez dans l'enceinte de l'hôpital, vous ne risquez rien. C'est au moment où vous vous échapperez que tout ce compliquera. Mais chaque chose en son temps. Tu prends appui sur son épaule pour t'installer sur le siège et attrapes le sac que tu avais préparé avec tes affaires. Le plus simple serait que vous trouviez un endroit pour que tu te changes. C'est ta condition de patiente qui risque d'attirer l'attention sur vous.
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    Lien du postSam 2 Fév - 20:26
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    Tu sens les gouttelettes de sueur au travers de ta blouse de médecin. Tu ne sais pas si t'es crédible dans cet accoutrement mais tu n'as pas le temps d'y penser en ce moment. Vous devez agir au plus vite avant que quelqu'un rentre de nouveau dans la chambre de Lucrezia. Elle avait déjà tout préparer, son petit sac, le fauteuil roulant était en place, il ne manquait plus que toi pour la sortir hors de cette prison. Tu l'aides à l'installer sur le siège en faisant le moins de bruit possible. Une fois installée, tu lui demandes « T'as pris tout ce qu'il faut Lu ? » demande-t-il d'une voix qui trahissait son stress. Car une fois que vous serez lancés, vous ne pourraient plus faire marche arrière. Il sera trop tard. Tu laisses le temps à Lu de checker pendant que tu prends soin de mettre tous les oreillers sous la drap du lit de drap. Cela était une piètre illusion pour faire croire qu'il y avait quelqu'un sous les draps. Cela était minime mais vous ferait gagner -peut être- de précieuses secondes dans cette fuite. C'est bon tout était prêt. Acte I scène 1. Tu dis en un souffle, ta respiration était presque coupée. On se demandait lequel de vous deux était le plus anxieux.« T'es prête sœurette ? » Elle affirme que oui d'un hochement de tête. C'est parti, vous allez sauter dans la cage aux lion. Tu prends ton air le plus sérieux. Tes doigts se posent sur les manches du fauteuil roulant et tu pousses ta sœur hors de la chambre. Les couloirs sont encore vides de monde, mais pour combien de temps ?



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    Lien du postVen 8 Fév - 13:54
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    ( so look me in the eyes, tell me what you see, perfect paradise, tearin' at the seams. i wish i could escape, i don't wanna fake it, wish i could erase it, make your heart believe @lorenzo strozzi )


    T'es bien trop instable émotionnellement pour réaliser à quel point toute cette situation est ridicule. Toi et ton jeune frère, fidèle compagnon d'infortune depuis son tout premier souffle, vous lancez l’engrenage infernal de ton évasion. « Oui, c'est bon, j'ai tout. » tu affirmes avec conviction. Tu t'installes sur le fauteuil roulant, ton sac soigneusement préparé à l'avance posé sur tes genoux, tandis que Lorenzo assure la supercherie en plaçant des oreillers sous ton drap de lit. Tu as une morphologie relativement frêle, l'illusion pourrait vous faire gagner quelques secondes en cas d'imprévu. L'esprit embrumé par les médicaments, tu as une excuse pour cette folie. T'es portée par l'espoir, par la morphine, mais qu'en est-il de ton frère ? Tu ne t'en feras la réflexion que bien plus tard, mais son aide est la preuve de son amour, de son dévouement. Il ferait vraiment tout pour toi, même t'aider à t'échapper d'un établissement hospitalier. Il sait évidemment que tu n'as plus besoin des mêmes soins qu'il y a quelques semaines, d'autant plus que vos moyens vous permettent largement de financer la venue quotidienne d'une infirmière chez toi. Mais il ose s'opposer à la volonté de vos parents, mettre en péril le peu de confiance qu'ils vous ont accordé en vous laissant étudier à Harvard. « C'est parti. » que tu murmures dans un hochement de tête, la casquette enfoncée sur tes cheveux fatigués par les shampoings de piètre qualité. Tu n'as qu'une hâte. Retrouver ton confort et ta liberté. Après l'incident avec Stella et les infirmiers, il n'est pas question que tu restes un jour de plus entre ces quatre murs. Les bras croisés autour de ton sac, tu ne peux réprimer un petit sourire de satisfaction lorsque tu sens Lorenzo pousser ton fauteuil hors de ta chambre. Les couloirs sont dénués de vie, vous laissant la voie libre et l'assurance d'un semblant de victoire. Avec prudence, vous vous y aventurez, vous prenez vos marques, vous analysez la situation en silence. Vous êtes situés au troisième étage, votre premier objectif serait d'arriver au rez-de-chaussée. Tu lui fais signe de te pencher vers toi pour chuchoter à son oreille. « Je crois que l’ascenseur est par là. » tu lui indiques la direction d'un signe de la tête. Les infirmières ne s'en doutaient pas, mais lorsque tu te promenais dans les couloirs, ce n'était pas uniquement pour faire de l'exercice. Tu faisais également du repérage pour le jour J. Tu es folle Lucrezia. L'attentat t'as rendue totalement paranoïaque, tu es persuadée que le monde entier te veut du mal. Qu'il souhaite te briser les ailes. Car c'est exactement ce que tu es. Un oiseau blessé, cloué au sol, forcé de contempler le ciel à travers la fenêtre d'une chambre d'hôpital alors que le reste du monde a déjà repris sa vie comme si de rien n'était. Tu leur en veux. Comment font-ils pour être encore heureux ? Toi t'es là, blessée, oubliée par ta meilleure amie. Sans Lorenzo, tu aurais finit par perdre la tête, t'en es persuadée.
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