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I LOVE HARVARD
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    Ariel&Ethan • From lingerie to nappies
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    Lien du postSam 12 Jan - 23:46
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    Ariel&Ethan • From lingerie to nappies Latest?cb=20130329192202
    Depuis que j'avais reçu cette série de texto de la part d'Ariel qui m'annonçait ma future paternité, j'avais tout fait pour éviter d'y penser. Des shots de tequila, les amies très ouvertes d'Elliot, tout y était passé. Malheureusement, mon retour à Boston avait été brutal, car non seulement je rentrais sans mon frère, mais en plus j'avais eu la surprise de voir Zélia débarquer alors que je venais de poser le pied sur le sol américain depuis quelques heures à peine. Notre discussion avait été déchirante, et la voir pleurer avait été un véritable calvaire pour moi, mais au moins elle savait désormais ce que j'avais fait. Je ne savais pas vraiment si j'étais soulagé ou pas d'être à nouveau célibataire. Ariel devait me détester tout autant que Zélia, à la seule différence qu'elle portait ma progéniture en elle. Je décidais néanmoins d'aller la rejoindre chez elle afin de pouvoir m'excuser pour les choses horribles que je lui avais craché par texto. La boule au ventre, je marchais le long du trottoir, observant le peu d'illuminations de noël qui restaient. C'était dommage que le quartier ne soit pas illuminé à longueur d'année, ça empêcherait sûrement les gens d'être aussi morose. Moi le premier. L'absence d'Elliot me pesait sur la conscience. Mon frère trop récemment retrouvé était désormais à l'autre bout du monde, incapable de me donner le moindre conseil, sauf au travers d'un écran de téléphone. De toute façon il m'avait déjà clairement dit ce qu'il en pensait, et m'avait fait comprendre que je devais prendre mes responsabilités. Je le savais bien. Loin de moi l'idée d'abandonner cette petite partie de moi qui grandissait un peu plus chaque jours. Je voulais faire mieux que mes parents, je DEVAIS faire mieux que mes parents. Et si Ariel avait avorté entre temps ? Et si toute cette réflexion n'était même plus utile ? Je le saurais bien assez tôt. Je gardais un souvenir impérissable de la dernière fois où j'avais croisé la pétillante blonde. Elle m'avait complètement envoûté en me permettant de poser à nouveau mes mains sur son corps nu. Le simple souvenir de cette sensation était loin de calmer mes ardeurs, bien au contraire. Malgré tout, c'était sans doute tout ce qu'il me restait désormais. Des souvenirs. Elle avait sans doute profité de ses vacances pour me remplacer par un espèce de géant baraqué autrichien... rien que d'y penser je sentais la haine bouillonner au fond de moi. Une haine que je n'avais même pas le droit d'éprouver car elle ne me devait absolument rien. J'avais joué avec ses sentiments pendant bien trop longtemps en voulant bien faire les choses. Zélia avait toujours été ma priorité car je lui devait des explications, je voulais qu'elle comprenne que je n'avais rien planifié à l'avance. Notre éloignement, mes retrouvailles avec Ariel... tout ça était simplement... arrivé. Je ne pouvais l'expliquer. Moi qui ne croyais pas vraiment au destin, j'aimais à croire que tout cela était malgré tout peut être déjà écrit. C'était plus rassurant de n'avoir aucun contrôle sur les événements plutôt que d'assumer le fait qu'ils n'étaient que le résultat de mes propres choix. Levant les yeux au ciel, je conjurais par la pensée celui qui gérait tout ça afin qu'il m'aide dans ces moments difficiles. Seul l'alcool et le travail me faisait encore tenir debout ces derniers temps, ce qui était d'une tristesse sans nom. M'arrêtant enfin devant la porte d'entrée de la jeune femme, je baissais instinctivement la tête, fixant mes chaussures. J'hésitais entre frapper et partir en courant. Mon bras était a demi levé, et mon poing prêt à toquer. Une fraction de seconde plus tard, je joignis le geste à la pensée attendant mon bourreau. Lorsque la porte s'ouvrit, je constatais la surprise sur le visage de la jeune femme. Presque immédiatement, mes yeux se portèrent sur son ventre qu'elle caressait légèrement. « J'imagine que tu n'es pas en train d'essayer de faire passer une crampe d'estomac ». Quoi de mieux qu'une petite blague mal placée pour aborder la conversation. « Alors... c'est... vrai ? Tu es vraiment enceinte ? » Je n'étais même pas encore entré que je passais déjà pour un débile profond. Tu es sûr qu'il est de moi ? Subtile manière de la faire passer pour une prostituée de bas étage. « Enfin... c'est pas ce que je voulais dire je... » je disais n'importe quoi, complètement décontenancé par la bouille de celle qui avait hanté mes nuits pendant tant d'années. « Je peux entrer ? »Je déglutis, m'attendant à un refus catégorique. Après tout, elle en avait le droit.
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    Lien du postDim 13 Jan - 0:51
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    Tu te fais peu à peu à cette réalité qui est devenu tienne. Un petit être grandit dans ton ventre alors que tu n’as rien demandé, un malencontreux coup du destin comme on dit. Tu ignores encore ce que tu vas faire de cette vie qui repose entre tes mains. Vu ta dernière conversation avec Ethan, il t’a semblé évident qu’il ne prendrait part en rien à cette merde qui te tombe dessus, même s’il en est l’auteur en grande partie. Louve pour sa part, souhaite ardemment que tu le garde, elle ne veut pas que tu reproduises la même erreur qu’elle en choisissant l’avortement, qu’elle serait là pour t’aider et te soutenir, tout comme Milan d’ailleurs. Mais qui voudrait d’une femme enceinte après tout? Ton insatiable besoin de te sentir désirée et adulée… le fondement de ton être tout entier se trouve ébranlé par cette petite chose qui prend racine en ton sein. Ton meilleur ami vient de quitter le duplex pour se rendre à ses cours et toi tu décides tout bonnement de t’adonner à quelques expériences culinaire. Le comptoir rempli à craquer de truc en tout genre, tu commences les essaies en mélangeant des frites à de la crème glacée. Songeuse, tu finis par acquiescer d’un geste de la tête. ‘’ Pas mal du tout. ‘’ Souffles-tu tout en attrapant une branche de céleri que tu recouvres d’une épaisse couche de beurre d’arachide sans sucre et sans gras. Tu as un haut le coeur juste d’y penser, mais te résous à l’essayer, après tout, tu n’as rien à perdre. Tes dents transpercent la chair de ce pauvre légume qui roule désormais sur ta langue pendant que tu fixes le bout qui te reste en main. Quelques secondes s’écoulent et à ta grande surprise, c’est un match parfait ! Tu allais reprendre une bouchée lorsqu’on vint frapper à ta porte. Tu jettes un coup d’oeil à l’horloge murale et fronce les sourcils avant de refermer ton peignoir en satin de sorte à couvrir ton corps à peine vêtu, après quoi tu te dirige vers la porte, accompagné de ta nouvelle trouvaille. Ta main libre se pose sur la poignée de porte tandis que ton visage se décompose en remarquant la silhouette de l’homme qui se trouve devant ta maison. Tu serres les dents, mitigée entre l’idée de le laisser dehors à se geler le cul ou bien tout simplement ouvrir. Mais tu es faible lorsqu’il s’agit d’Ethan. Dans un soupir, tu lèves les yeux au ciel tout en ouvrant au bout d’un moment. Le vent frais de janvier fait voler le fin tissus qui recouvre ta peau couleur chocolat au lait gracieuseté signée Puerto Rico et le nombre incalculable d’heures passées à te faire dorer la pilule sur la plage en compagnie de jolis bronzés prêts à tout pour satisfaire tes quatre volontés. L’humour mal placé de monsieur t’es servie d’entrée de jeu sur un plateau d’argent. Si d’ordinaire tu aurais rit à sa supercherie, pour l’heure il n’en est rien. ‘’ Si t’es venu me farcir de tes blagues pourries, tu peux retourner d'où tu viens. ‘’ Siffles-tu entre les dents, agacées. ‘’ T’essaie d’me dire que je suis énorme c’est ça ? ‘’ Tu as un sacré complexe de minceur et juste de t’imaginer avec ce gros ventre… en fait, tu n’oses même pas y penser. D’un geste habile, tu détaches ton peignoir et te met de côté pour lui exposer ton profil parfait sans aucun once de graisse, pas même une petite vague sur le bas-ventre qui pourrait laisser croire qu’un enfant t’a prit pour demeure. ‘’ Oui je suis enceinte, non je ne me suis pas fait avorter et oui tu es le père Ethan, j’ai couché avec personne d’autre que toi dans le dernier mois avant l’annonce fatidique. ‘’ Comme ça c’est dit. D’un geste désinvolte, tu envoies la branche de céleri dans ta bouche le temps de te couvrir à nouveau, puis t’écarte pour le laisser entrer. ‘’ Qu’est-ce que t’es venu foutre ici ? ‘’ Demandes-tu tout en gagnant la cuisine. ‘’ T’excuser de ton comportement puéril? J’espère que c’est le cas, sinon tu connais la sortie. ‘’ Tu le toise du regard, sans l’ombre d’un sourire à l’horizon. ‘’ Si t’a faim sert toi. ‘’ À ces mots, tu te retournes vers le réfrigérateur pour en sortir deux bouteille d’eau, une pour toi et une pour lui.
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    Lien du postLun 14 Jan - 0:59
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    A la première réplique, elle s’empressa de me faire comprendre que je n’étais pas le bienvenu ici. Je ne pouvais pas la blâmer, surtout après l’avoir traitée de menteuse lorsqu’elle m’avait annoncé cette fameuse grossesse. Je pouvais abandonner les blagues, elle voulait qu’on parle sérieusement. Peut-être trop sérieusement d’ailleurs. Je ne pouvais m’empêcher de jeter des coups d’œil inquiets et curieux vers son ventre, sans vraiment oser m’approcher. Comme si elle était contagieuse ou une connerie comme ça. C’était débile, mais je savais que si je commençais à agir comme un futur père, ça deviendrait bien trop réel dans mon esprit. La peur et l’angoisse me prit. Je me contentais de baisser les yeux ne sachant pas trop comment je pouvais me rattraper. Arrête de dire des bêtises, t’es magnifique, comme toujours. Je marmonnais ces quelques mots sans trop de conviction. Non pas parce que je ne le pensais pas, mais parce que je n’avais jamais été aussi nerveux de toute ma vie. Lorsqu’elle exposa son corps à moitié nu pour me prouver ses dires, je ne pu m’empêcher de rester fixé sur les courbes généreuses qu’elle m’offrait presque sur un plateau d’argent. Même lorsqu’elle était en colère contre moi, elle réussissait à m’aguicher à sa manière. Un sacré bout de fille, Ariel. J’avais été accroc à la minute où elle m’avait adressé la parole, et encore aujourd’hui, je ne pouvais résister à l’envie de goûter à sa peau, sentir le parfum de ses cheveux se collant à mes épaules lorsqu’elle jouait de son bassin à califourchon sur mon bas-ventre. Autant d’images que je devais me sortir de la tête au plus vite si je voulais avoir une conversation à peu près cohérente avec elle. Je suis pas venu m’excuser, je suis venu m’expliquer. Je commençais doucement, mais sûrement avec un peu d’honnêteté pour changer. C’était pas cool de m’apprendre un truc pareil par texto, t’aurais du au moins m’appeler, ou attendre que je rentre. C’est le genre de nouvelle qu’on a besoin de recevoir de vive voix. Je léchais échapper un soupir. Voila pourquoi j’ai été un sale con. J’étais bourré en plus, et j’ai juste réagis à chaud . Je finis enfin par cracher les mots qu’elle attendait si patiemment. J’suis désolé. En vrai je sais même pas si j’aurais mieux réagis en direct. J’ai encore du mal à me faire à l’idée. A son invitation, j’attrape quelques frites qui se trouvent sur le comptoir et les enfourne directement dans ma bouche. J’espérais qu’avoir la bouche pleine m’empêcherait de dire plus de conneries. Je pris une gorgée de la bouteille d’eau qu’elle me tendait pour faire passer le tout, cherchant des yeux quelque chose de plus fort sur lequel je pourrais me jeter pour avoir ma dose quotidienne. Tu es en train de préparer un concours de cuisine ou quoi ? Je ne te savais pas cordon bleu. J’en profitais pour prendre un peu de crème glacée avec mon doigt que je ne tardais pas à faire atterrir sur le bout du nez de la jolie blonde. J’ai rien fait, je le jure. Tel un voyou innocent, j’esquissais un sourire empli de malice qui ne trahissait plus le mal-être qui m’habitait depuis quelque temps. Ce masque si facile à enfiler servait de barrière hermétique entre moi et la réalité. J’allais être père alors que je peinais à gagner ma vie, et mon seul pilier familial si difficilement construit venait de s’effondrer comme un château de cartes. De plus, il valait mieux que je détende l’atmosphère plutôt que de lui faire part de ce que je ressentais vraiment si je voulais éviter une crise de sa part. Le moment était clairement mal choisi pour faire tourner les choses autour de moi, quand tout tournait désormais autour du fruit de notre dernière nuit passionnée.




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