Emilia elle est l’une des rares amies avec qui tu te sens toujours parfaitement à l’aise. Peut-être est-ce dû à votre passé commun, ces quelques années où vous partagiez régulièrement le même lit pour tromper l’ennui et vous tenir mutuellement compagnie. Vous en avez gardé une certaine complicité qui perdure malgré le temps et un éloignement certain, aussi es-tu ravi de pouvoir passer un moment avec elle. Tu acquiesces à sa proposition de faire un tour de grande roue, cela fait longtemps que tu n’as pas pris un peu de hauteur sur la ville. Lorsqu’elle évoque Ibiza, tu laisses échapper un sourire, te rappelant la brève fois où tu y étais allé. « Moi j’étais avec des amis ici sur Boston. C’était un peu tendu parce qu’il y avait des personnes qui ne s’aimaient pas trop trop dans le groupe donc compliqué, mais bon… » Tu ne développes pas plus puisque c’est votre tour d’acheter des tickets et tu te glisses à sa suite dans la nacelle qui commence peu après son ascension. « Rien de bien excitant, ça a été un peu la misère ces derniers temps pour être honnête. C’est pour ça que j’ai besoin de toi pour me distraire. J’veux pas penser à tout ça mais juste profiter de mon espagnole préférée. » Vous vous élevez dans les airs et commentez la vue lorsque tout à coup un boum retentit. Tu n’as pas le temps de comprendre ce qu’il se passe que tu te retrouves projeté contre une barrière qui te coupe le souffle. Ta vue se brouille quelques instants et tes oreilles hurlent du mauvais traitement qui vient de leur être infligé. Tu mets quelques secondes à te remettre du choc et puis affolé, tu tournes la tête vers Emilia pour la découvrir sonnée, presque inconsciente près de toi. « Emilia tu m’entends ? » Tu beugles dans le vacarme ambiant, horrifié par ce qui se passe autour de toi. Tu te positionnes alors entre le mur et elle, tes bras l’enveloppant instinctivement dans une étreinte protectrice. Sa tête repose contre ton torse malgré la douleur vive que tu ressens entre les côtes et tu essayes de comprendre l’origine de tout ceci. Autour de vous, les gens crient beaucoup mais personne ne semble gravement blessé. On aurait dit une explosion mais tu n’as aucune idée de l’endroit d’où elle provient, ce qui te terrifie étant donné que tu te trouves un peu trop loin du sol. À tout moment, la grande roue pourrait s’effondrer. À tout moment tu pourrais perdre la vie.

@Emilia S. de Bourbon-W.

Douleur lancinante. Localisée dans le bas du dos. Côté gauche. Localisée sur ton bras droit. Douleur vive. Onde de choc qui a traversé ton corps. Te projetant à quelques mètres des nacelles. Terre qui tremble. Terre jonchée de corps, de cadavres. Cris stridents qui se mêlent à la tourmente. Les gens se bousculent. Apeurés. Complètement décontenancés. Et toi, t'as juste une personne en tête. Tu veux simplement le voir. Revoir les traits fins de son visage. Apercevoir ce sourire que tu chéris tellement. T'as juste besoin d'être rassurée. De savoir qu'il va bien... Parce que t'es pas capable de t'imaginer l'autre scénario. Celui où Zed ne ferait plus partie de ce monde. Impossible de le concevoir. Un monde où son âme ne serait plus qu'un souvenir. Et ça, t'en as parfaitement conscience. Quant bien même son coeur appartient à une autre. Tes yeux se referment progressivement. Difficulté de te maintenir éveillée. Te faisant violence pour rester éveillée. Juste un instant. Juste le temps de le voir une dernière fois. T'essayes de te relever. T'essayer de bouger tes jambes. Mais t'as plus de force. T'as juste l'impression que ton corps va te lâcher. Qu'il n'a plus envie de se battre. Tu gémis. T'as tellement mal. T'aimerais juste que ce calvaire cesse. Laisse-toi aller. Ne te bats plus hae, juste... HAE. Tes paupières s'ouvrent instantanément dès lors que tu reconnais cette voix. C'est la sienne. T'en es persuadé. Il est juste là. Tes larmes finissent par couler, rongeant ce visage déjà bien ravagé par le sang et les ecchymoses. "Zed... T'es en vie..." tu lâches, soulagée. Ta main valide venant caresser son visage. Blessure affligeante et visible sur le coin de sa tête. Tu fronces les sourcils. Substance rougeâtre qui se déverse sur son visage. Posant ta main dessus. Espérant ainsi arrêter l'hémorragie. "Zed... Tu saignes à la tête... Tu..." t'ajoutes à demi-mots. Ayant de plus en plus de mal à rester éveillée. Tu sombres Hae. Lentement. Et t'as qu'une envie, lui dire ce que tu ressens. Une dernière fois.

@Zed Burgess

Tes sens semblaient être plus affutés que jamais étant donné que ta vue semblait te jouer des tours. En effet, tes oreilles devaient plus sensibles aux bruits. En parlant de bruits, tu pouvais entendre les sirènes des pompiers aussi bien que de la police ainsi que des gens qui criaient et paniquer. Quant à toi, aucun son ne sortait de ta bouche si ce n'est que pour appeler Morgan et Brooklyn. Cette dernière te réponds qu'elle était là. Mais où là ? Tu ne pouvais plus la situer, ni la visualiser grâce à ta vue qui ne semblait être normale. Tout ce que que tu trouves à répondre à la demoiselle - Tu es où Brooklyn et Morgan il est où ? Morgan réponds-moi bordel !! Autant dire que tu étais quelque peu en panique même si cela ne se voyait pas totalement. Soudain, une grimace et un cri de douleur sortent de ta bouche, t'obligeant à t'assoir à nouveau sur le sol. Te préférant t'allonger, tu entends une voix féminine. Cherchant d'où provenait le voix, tu te mets à plat-ventre avançant au sol, mains devant toi jusqu'à ce que tu touches une personne qui semble mal au point. (Stella) Lui touchant le bras avec la main qu'il n'avait rien, pas de blessure.... Elle tremblait comme une feuille sous le coup de la peur ou parce qu'elle perdait beaucoup de sang ? Bref peu important - Hey ne panique pas, je ne suis pas Lucrezia mais je peux peut-être t'aider. Une nouvelle grimace s'affiche sur ton visage - Si tu peux, prends ma main pour me montrer où tu as mal. Quel est ton prénom ? Moi c'est Newt. Dis-tu en gardant ta main valide sur son bras, essayant de la rassurer comme tu le peux et surtout avec les moyen du bord. (Stella)

Tu ne pouvais plus bouger, après tout la douleur t'immobilisait. T'essayais de respirer mais là encore, la peine se ressentait. Tu te demandais bien ce qu'il se passait, ce que ton corps avait. Avait-il décidé, lui aussi, de t'abandonner ? L'abandon du coeur, l'abandon du corps. Ils t'avaient tous laissé, et toi tu te retrouvais là, au milieu des autres. Les autres qui n'étaient pas ceux que tu aimais. Ton corps jonchait le sol comme une enveloppe insignifiante, et ça te faisait mal ça aussi, Stella. T'aimerais pouvoir bouger, mais l'esprit qui divaguait t'en empêchait. Tu voulais pleurer, mais les larmes elles aussi, semblaient geler. Tu fermais les yeux, et les prénoms de la détresse qui se murmuraient. Tu perdais la tête, tu perdais tes sens. Était-ce la mort, Stella ? Tu l'avais pourtant imaginé plus sereine, et même plus saine. A vrai dire, t'avais déjà rencontre la faucheuse il y a de ça quelques années, elle n'avait pas voulu te cueillir mais elle s'était saisie de ta mère. Tu t'en souvenais encore, et elle grouillait là, à côté de toi. Elle emportait les âmes, une à une. Tu pouvais sentir le froid de son souffle te caresser la peau. Elle était comme une vieille amie que t'avais eu le malheur de rencontrer plus d'une fois. Et peut-être qu'elle cherchait, finalement, au fond de toi à ce qu'elle vienne te chercher afin de te lover entre ses bras. Tu la laisserais venir, Stella, si une voix ne te sortait pas de cet état de léthargie. "C'est .. Lu ?". Tu ne comprenais pas tout, Stella. L'esprit embrouillé, les oreilles qui sifflaient, le sang qui s'immisçait entre tes lèvres. T'essayais d'ouvrir les yeux, de voir qui se trouvait à tes côtés. Tu fronçais les sourcils, la douleur était vive. Tu ne comprenais pas ses mots, mais tu tentais de bouger tes doigts pour rencontrer les siens. Tu trouvais une main, sauf que la froideur de ce contact t'arrachait un frisson. Il y avait un corps inerte à côté de toi, Stella. Tu te concentrais pourtant sur sa voix, cherchant sa main, cherchant u peu de soutien. Tu la trouvais, juste là, à côté de toi. "Mais j'ai mal partout" que tu murmurais. Fais un effort, Stella. Ta main accrochait à la sienne, tu le guidais sur ton corps meurtri. Juste ici, tu l'sentais d'autant plus que ça faisait mal. Alors tu lâchais ses doigts sur la plaie béante, sur le liquide chaud qui s'écoulait. "St..ella". Tu le voyais à peine, trop aveuglée par les résidus qui virevoltaient. "Reste.. av.. avec moi". Tu ne voulais plus lâcher sa main, contact trop précieux, contact trop vital.

Une explosion puis plus rien. Tu es emportée et tu te réveilles plus loin a cause d'une douleur indescriptible au niveau de la hanche. Tu ouvres les yeux d'un coup et tu cherches autour de toi, t'entends rien, juste du vide, tu ne sais pas ce qu'il s'est passé mais tu ne peux pas bouger, t'as même du mal a respirer et ton visage se tourne vers le sien. Tu le vois face a toi tu le regarde alors que t'es incapable de prononcer des mots les premiers instants. C'est le chaos autour de toi Qu'est-ce que ... il te demande si tu peux bouger et t'as le regard perdu t'es obnubilée par ton frère Neo je ... les mots reviennent progressivement alors que tu te mets a pleurer a cause du choc. Heureusement tu ne regardes que Mav et pas tous ce qui est autour sinon tu en décèderais sur place. Je sais pas si je peux bouger je ... T'as la main sur la hanche et tu reprends Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Est-ce qu'on va mourir ? ca y est, c'est la panique Je veux pas mourir Mav... oui tu veux rester avec Néo, tu veux rester avec ton père, tu veux rester avec Hugo Je veux rester avec toi panique ou plus ? Personne ne saura. Tu sens du sang sur ton visage, le nez cassé par la carabine que tu t'es pris en pleine tête t'as bien amochée. T'as des débris de bois, t'as mal partout. Tu t'accroches a Mav pour essayer de te relever mais sans succès, tu regardes et tu as un énorme morceau en bois planté dans la jambe et tu pousses un cris de douleur. Tu veux partir d'ici, tu veux Néo, tu veux ton père, tu veux ta vie.

Fonçant doucement les sourcilles, ce n'était pas venu à l'esprit concernant Lu. Enfin le prénom ne te laissait pas de marbre, car il te disait quelque chose. Bref, ce n'était pas le moment de discuter. « Non ce n'est pas Lu. » N'ayant plus de vue, tu ne pouvais que te diriger grâce à tes mains. Ou plutôt à ta main non blessée. Des doigts se referment doucement sur les tiens sûrement pour avoir un peu de courage et de soutien. Doucement, tu sers ses doigts dans les tiennes. Tu ne pouvais plus voir le visage, mais en revanche, tu pouvais sentir les doigts contre les tiens. « Je comprends, les secours ne vont pas tarder à arriver. Soit brave et courageuse. » Doucement, elle descend tes phalanges jusqu'à sa plaie où un liquide chaud se fait sentir. Cela devait être sûrement le sang et l'odeur qui s'y échappait pouvait le confirmer. Pendant quelques instants, elle lâche ta main puis entend très brièvement son prénom. Voulant savoir si tu n'as pas rêvé, tu lui parles doucement « Stella est ton prénom ? » Stella un prénom italien qui voulait dire étoile. Désormais, elle t'avait une nouvelle fois pris la main pour ne plus te la lâcher. « Je reste ici avec toi... » C'est alors que tu te mets à crier pour que les secours viennent au plus vite surtout qu'elle se vidait de son sang et ce n'était pas bon. De ton bras avec ton poignet qui faisait un mal de chien, tu arrives au niveau de ses cheveux pour lui caresser histoire de la rassurer.

@stella cavalero  

Ce n'était pas Lu, alors où pouvait-elle bien être ? Tu soupirais, t'entendais son prénom et tu te demandais qui était-il. Newt. Il était Newt et le plus important c'était qu'il était à tes côtés. Tu ne savais pas ce qu'il avait, ni même comment il était arrivé jusqu'à toi, mais tu voulais en profiter. Si tu devais mourir Stella, tu ne serais pas seule. Alors peut-être que Lu n'était pas là, peut-être que Cosmo ne pensait pas à toi, mais cet inconnu lui, restait pour toi. Ses mots te rassuraient, t'ouvrais les yeux et tu découvrais son visage ensanglanté et ses yeux perdus. Tu fermais les tiens, tu ne voulais pas en voir plus Stella, non, tu ne voulais pas. L'odeur de la mort était suffisante, tu ne voulais pas avoir ces images pleins la tête. T'en avais déjà trop sous les paupières, Stella. Tu hochais la tête, oui, tu t'appelais comme ça. Mais pour combien de temps encore ? "Sì, Stella". Tu étais italienne et dans la détresse, ta langue maternelle prenait le dessus. C'était quelque chose de rassurant pour toi, Stella, que de parler italien. Seulement tu te doutais qu'il ne comprendrait pas tout, ce Newt. "Newt" que tu murmurais, à ton tour. Les mains entrelaçaient, son contact était vital à ta survie. Tant que tu n'étais pas seule, Stella, tout irait bien, n'est-ce pas ? Et peut-être que lui aussi, avait besoin de toi. Alors réveille toi, Stella, respire et tiens le coup. Ils ont besoin de toi, encore, toujours, encore, toujours. Tu soufflais, rassurée. Il n'allait pas partir, il n'allait pas t'abandonner. Respire, Stella. Ne ferme pas trop les yeux, ne contemple pas l'horreur qui vous entourez. "Merci" que tu tentais, à nouveau. Chaque mot t'arrachait un souffle court, un souffle fort. A vrai dire, parler ne te laissait pas économiser l'air si précieux. La côte cassée t'empêchait de respirer correctement, Stella. "Toi .. tu .. n'as .. rien ?" tu t'aventurais, pas certaine de vouloir savoir à la vue de son visage.

J'ai eu peur, peur de la perdre, peur qu'elle soit blessée et qu'on se soit quitté sur cette mini dispute. Peur de tellement de choses que ouais, ma priorité, c'était elle et uniquement elle. Hors de question de laisser ce différend nous briser. Je voulais pas qu'on en arrive là et peut-être que j'étais dans l'abus, j'en sais rien. Mais une chose est sûre, j'étais soulagé quand elle était de nouveau dans mon champ de vision. Ma femme, ma copine, mon amour, ma moitié. Elle était là et se précipitait vers moi pour me venir en aide. Ma première question était tournée sur ce qui venait de se passer. Est-ce qu'elle le savait ? Visiblement non, mais j'étais paniqué et j'avais peur, j'avais mal, je voulais juste m'en aller d'ici au cas où ça se répète une seconde fois. Mais là, elle avait besoin d'être rassurée je crois, avec ses nombreux baisers, ses lèvres se collant aux miennes, récupérant par transfert du sang qui coulait de ma bouche. Ouais, un vilain coup au visage m'avait provoqué quelques blessures buccales, ainsi que toutes les personnes m'ayant marché dessus, sans vergogne. Mes poumons étaient possiblement touchés, j'en sais rien, je n'ai aucune idée et pour le coup, je voulais juste m'échapper, échapper aux représailles ou alors aux personnes qui étaient en pleine panique comme nous. Je lui réclamais alors de me sortir de là, qu'on se retrouve tous les deux ailleurs, dans notre bulle, loin du danger et elle s'exécutait. M'aidant à me relever, elle glissait son cou sous mon bras et me tenait fermement pour qu'on puisse s'extraire de ce lieu devenu l'enfer sur terre. Bien sûr, c'était pas si simple, on était bousculés de partout et les gens paniquaient tout autant que nous, on entendait même des cris de gens découvrant des morts... et c'était affreux, juste affreux. Le soulagement se faisait ressentir quand on était enfin à l'écart de toute l'agitation, dans une ruelle perpendiculaire à la fête foraine, suffisamment éloignée pour que nous soyons hors d'atteinte en cas de représailles. « Je... je sais pas, je crois que ça va... On... on verra demain » Ou plus tard, mais pas maintenant. Il y avait d'autres priorités de toute évidence et je n'étais pas en tête de liste. Mon état sera à surveiller je suppose. Un nouveau baiser qui m'aidait à me calmer et voilà que son regard plongeait dans le mien. « Tu me l'offriras à la maison... Je.. j'suis désolé pour tout à l'heure, je voulais pas, j'aurais pas du, je... » Je respirais fort avant de réussir à me calmer. C'était dur de pas laisser la panique prendre le dessus. « Ramène moi à la maison, s'il te plait... » Et sans attendre, on filait à l'autre bout de la ruelle, où il serait possiblement plus facile de choper un taxi, afin de rentrer chez nous, loin de ce capharnaüm.  - @Louison Chamberlain

Le décor est digne d’un film post-apocalyptique. Une vague de fumée nous enveloppe. Une odeur de brûlé bien âcre s’infiltre dans mes narines pour intoxiquer mes poumons. Et dans tout ce mouvement de foule qui nous entoure, je reste debout. Je te tiens contre moi. Je te lâcherai pas. Je te guiderai en lieu sûr. Je n’abandonnerai pas. C’est ma mission désormais. J’ai ton coeur qui se balance autour de mon cou. C’est symbolique, je le sais. Je sais que le vrai est dans ta cage thoracique et c’est bien ça le problème dans l’immédiat. Si j’veux qu’il continue à battre, je dois t’extraire de ce merdier. Coûte que coûte. Je veux t’aimer vivant le plus longtemps possible. Ton bras autour de ma nuque, ma main soutenant ton torse pour éviter que tu ne bascules trop vers l’avant, je nous éloigne du mouvement de panique. La peur ressurgit à l’instant même où je t’ai en face de moi, debout. Les écorchures recouvrent ton visage. Les commissures de tes lèvres laissent un filet de sang débordaient. Je panique. Je n’ai pas les gestes de premier secours, ni les bases suffisantes pour dépister une hémorragie ou autre blessure grave. Je peux me fier qu’à ce que tu me dis. Ce qui est sûrement peu .. fiable. « Et si demain tu .. et si tu mourrais dans ton sommeil idiot » Retrouver ton cadavre à l’aube, non merci. On ira faire un check up chez mon médecin. Je ne pourrais pas fermer l’oeil sinon, de toute façon, je pense pas que je le puisse. Je crois bien que j’ai enjambé un corps inanimé toute à l’heure. Bordel. Je ne prends pas encore conscience de l’ampleur de ce drame. Je suis juste focalisée sur toi. Sur nous. Sur tout ce que j’avais prévu, mais qui tombe à l’eau. « Ne t’excuse pas, j’aurais fait la même chose. On se ressemble bien plus qu’on ne le croit parfois. » En l’occurrence, notre jalousie est maladive aussi bien de mon côté que du tien. La moindre personne se foutant en travers de notre chemin peut s’attirer nos foudres respectives et au fond, je trouve ça juste orgastique. « Tout de suite mon amour, infirmière Louison va prendre soin de toi et te séquestrer probablement à vie après la frayeur qu’elle vient d’avoir. » La frayeur de te perdre ouais. Plus jamais ça. On doit vivre encore des centaines, voir des milliers d’expériences. Bien entendu, j’en garderais leur nature secrète, parce que tout peut changer du jour au lendemain. Tout. Rien n’est acté. La preuve aujourd’hui. Mes fantasmes ne méritent pour l'instant de ne rester qu'à l'état de fantasmes. - @Pluton Westerberg